Le blé en herbe


Read by Bidou

(3.6 stars; 16 reviews)

Dans ce roman, au thème tabou pour l’époque, Colette conte l'éveil à la sensualité et à l'amour de deux adolescents parisiens, amis de toujours, un été en Bretagne.
Vinca, 15 ans, découvre son pouvoir de séduction, alors que Phil, 16 ans, entame une relation charnelle avec une femme nettement plus âgée.
L'insouciance et la confiance font alors place à la souffrance et à la trahison.
Ces vacances se terminent sur un adieu amer à l'enfance. (Résumé par Bidou) (2 hr 51 min)

Chapters

Chapitres 1 à 3 20:42 Read by Bidou
Chapitres 4 à 6 23:22 Read by Bidou
Chapitres 7 à 9 22:03 Read by Bidou
Chapitres 10 à 12 23:14 Read by Bidou
Chapitres 13 à 15 21:09 Read by Bidou
Chapitre 16 55:07 Read by Bidou
Chapitre 17 5:31 Read by Bidou

Reviews

Un classique


(3 stars)

Une histoire simple mais qui a du avoir bien plus d’impact à son époque qu’à la notre. Je suis cependant contente d’avoir pu découvrir cet ouvrage.

Abjecte


(1 stars)

Il y a rarement de texte qui me font gerber en tant que lecteur, et je prefererais pas que ca ne m’arrive jamais en fait. Mais là, je ne suis plus capable de Colette. Après avoir lu Sido (prognostic : chiant comme la mort) puis La trouvaille (une nouvelle qui pourrait se resumé comme une simple description sensorielle d’un appartement), voici son pire texte jamais écrit : Le Blé en herbe. Déjà, rien que le titre est mauvais. Ensuite, le début du roman me laissait une impression un peu tiède, mais c’est rapidement devenu un roman à chier à partir du moment où Phil, un adolescent de 16 ans, couche avec une femme dans la trentaine, surnommée "la dame en blanc". Ce roman traite donc de pédophilie sans jamais remettre la relation en question. Pire : cet événement est présenté comme un rite de passage vers l’âge adulte. C’est au-delà de malsain — c’est à vomir. Je déteste l’idée selon laquelle un garçon « devient un homme » après avoir couché avec une femme adulte. Ce n’est pas comme ça que ça fonctionne. C’est une vision extrêmement machiste, arriérée et dangereuse. Et surtout, dans le roman, personne ne remet cette relation en cause : ni Phil, ni Vinca, ni l’entourage. Vinca blâme même Phil de l’avoir tromper avec cette femme… alors qu’il est la victime !!!! À la fin du roman, il y a une autre scène de relation sexuelle entre Phil et Vinca : dans le texte, il est clairement indiqué que Phil ne veut pas le faire, qu’il se débattait pour ne pas être embrassé, mais Vinca serre son emprise et lui prend la bouche. Pauvre Phil. Et j’aimerais ressentir de la pitié pour lui, si ce n’était du fait que tous les personnages sont insupportables. Phil passe son temps à geindre, pleurer, faire des crises de nerfs, en se prenant pour un adulte. Il se comporte comme un enfant capricieux tout le long du roman. Vinca, de son côté, se plaint, pleure, se fâche pour rien, puis redevient adulte selon la convenance du moment, parce que... ouuuuuh... ils sont adolescents. On tourne en rond. Aucune évolution psychologique ni réalisme psychologique. Les personnages se désirent sexuellement, puis s’engueulent, puis se désirent à nouveau, sans jamais évoluer intérieurement. C’est censé être un roman poético-sensuel, mais il n’y a aucune construction psychologique réelle ! c’est juste aberrant ! Les personnages passent par toute une gamme d’émotions intenses… pour avoir pêché des crevettes. Littéralement. Il ne se passe rien dans ce livre : on pêche, on ressent du désir, on pêche, on décrit le paysage, on pleure, on pêche encore. Aucun twist. Aucun rebondissement. Aucun enjeu réel. Et je parle même pas du style, qui est une autre plaie. Colette écrit de manière inutilement obscure, pseudo-poétique, en multipliant les images floues, parfois franchement grotesques. Par exemple, cette phrase tirée de la fin du livre : « Derrière les fusains, Philippe veillait comme un homme qui s’apprête à faire un attentat. » Ce passage est censé décrire… le regard amoureux de Phil envers Vinca. Non mais sérieux c’est du foutage de gueule. Qui écrit ça sérieusement ? Franchement je n’en peux plus de l’académisme des classiques. On dirait qu’ils sont écrits exprès pour qu’on ne les comprenne pas, pour qu’ils soient inaccessibles, réservés à une élite littéraire. Et en plus, comme souvent, ça finit mal — encore une fois sans nécessité. Pourquoi est-ce que tous les classiques doivent finir mal ? J’aurais aimé pouvoir dire que Colette écrit bien. Mais non. Pas après ça. Ce roman est à la fois moralement inacceptable, vide narrativement, et insupportable stylistiquement. Merci quand meme à l’auteur d’avoir partsgé ce roman en audio. Meme si je n’ai pas particulierement ete fan de l’adaptation audio que vous avez fait, vous nous l’avez donner gratuitement et votre travail demontre votre passion et votre devotion à nous faire decouvrir ou redecouvrir des romans.

Quelle voix impossible !


(1 stars)

Voix très déplaisante et mauvaise lecture. Dommage que ce lecteur ait lu tant de chef d’œuvres. Un vrai gâchis. Pourquoi n’y a t’il aucune sélection des lecteurs ?


(1 stars)

Le lecteur ne convient pas , le texte devient inaudible et ennuyeux